vendredi 5 février 2010

La voilure

La voilure principale a une durée de vie d’environ 1500 sauts et les suspentes une durée de vie d’environ 700 sauts. Il est donc possible de changer les suspentes de la voilure sans changer la toile. Lorsque l’on plie la voilure, on l’insère dans un petit sac en tissu que l’on nomme le sac de déploiement (d-bag). Sur ce sac sont installés des élastiques dans lesquels on place minutieusement les suspentes pour ne pas qu’elles s’emmêlent à l’ouverture.

L’extracteur
Ceci ressemble à un petit parachute rond, situé sous le harnais, que nous lançons dans les airs. Ce petit parachute est à l’extrémité d’un bout de tissu nommé la drisse, où y est rattachée la goupille de fermeture. L’extracteur (drogue) prend le vent, crée une tension sur la drisse qui tire sur la goupille de fermeture, tire sur le sac de déploiement, libère les suspentes et finalement, fait ouvrir la voilure principale.






Le vol
Le parachutiste est la charge gravitationnelle sous la voilure qui la fait constamment descendre dans l’air, ce qui la fait gonfler après le déploiement et qui contribue à son vol. Une fois bien gonflée, la voilure prend la forme d’une aile, semblable aux ailes d’avion, donc l’air entre dans les cellules de la voilure de l’avant mais celle-ci est fermée à l’arrière.

L’air qui se déplace sur le dessus de la voilure se déplace à un taux beaucoup plus rapide que l’air en dessous de la voilure. Cette différence de vitesse de débit d’air résulte en une plus basse pression sur le dessus de la voilure (parce que les molécules d’air qui se déplacent plus rapidement sont plus éparses). La pression d’air au dessus de la voilure étant plus basse, elle crée un mouvement avant de la voilure.


Grandeur
La grandeur des voilures est déterminée en pied carré. Le parachutiste choisit la grandeur de sa voilure en fonction de son poids et de son expérience. Plus la voilure est grande, moins elle descend vite vers le sol. C’est pourquoi les étudiants ont souvent des voilures très grandes afin de leur permettre d’apprendre à piloter la voilure sans arriver au sol rapidement, soit entre 260 et 300 pieds carrés.

Le meilleur ratio est le 1 pour 1, avoir une grandeur de voilure similaire à notre poids. Les plus expérimentés opteront pour une voilure plus petite que leur poids afin de gagner de la vitesse et de la performance. En effet, plus le ratio est bas, plus la voilure répondra aux moindre petits changements (vent, poche d’air, manœuvre de pilotage, etc.). On peut aller aussi petit qu’une 49 pieds carré. Mais attention, l’erreur n’est pas permise!

2 commentaires:

  1. Salut Catherine,

    C'est une belle "niche" que celle du parachutisme. Il faut avoir les nerfs solides aussi. J'ai toujours voulu faire au moins un saut dans ma vie mais ma femme est contre...Et ma propre crainte fait en sorte que je risque de respecter ma promesse.... J'aime beaucoup le côté descriptif et technique des billets et les illustrations soutiennent vos propos. Peut-on sauter en plein hiver ?

    Bonne continuation et merci !

    PL

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  2. Bonjour M Leroux,

    Il n'est malheureusement pas possible de sauter en hivers puisque la température en altitude est très froide et rend l'expérience désagréable. Déjà, le 12 octobre passé, alors qu'il faisait environ 5 degré celcius au sol, on avait une température de -17 degré celcius à 13 500 pieds. De plus, le déneigement de la piste d'avion, du stationnement, de l'aire d'atterrissage augmenterait grandement les coûts d'opérations.

    Le parachutisme est un sport à haut risque où ceux-ci sont calculés et où sécurité est la priorité. Je considère beaucoup moins dangereux le saut en parachute que la conduite d'une voiture où certains conducteurs prennent des risques non calculés mettant la vie de plusieurs en danger. Je souhaite que mon blogue vous rassure sur ce point, et surtout votre femme, parce que c'est une expérience extraordinaire qui se doit d'être essayée au moins une fois.

    Au plaisir,

    Catherine

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