jeudi 25 février 2010

Budget




Le parachutisme est un sport qui est très dispendieux. Voici un aperçu des coûts de l’équipement et de la formation. À noter, les prix pour l'achat d'équipement sont en argent américain et les taxes sont en sus.

Formation
Le cours de chute libre (PAC) est le plus dispendieux de tous. Il comprend 3 heures de cours théorique, 20 minutes en soufflerie et 10 sauts (1 saut avec 2 instructeurs, 4 sauts avec 1 instructeur,4 sauts seuls dont un qui doit être filmé à fin d’examen). L’équipement complet est fourni au cours de la formation sans frais supplémentaire. Il faut prévoir 1500$ pour ce cours.

Une fois le brevet solo obtenu, on doit faire 5 sauts d’entraînement avec un instructeur pour acquérir le brevet A. Chaque saut d’entraînement coûte 140$ avec location d’équipement ou 110$ sans location d’équipement. Finalement, pour l’obtention du brevet B, on doit réussir 3 sauts d’entraînement. Pour acquérir un brevet, nous devons envoyer un montant de 40$ à l’ACPS afin qu’ils traitent notre demande.

À noter : le coût de la formation de chute libre et des sauts d’entraînement peut varier d’une école à l’autre.


ACPS
Une fois le brevet solo acquis, nous devons devenir membre en règle de l’Association Canadienne de Parachutisme Sportif, ce qui coûte 85$ renouvelable chaque année.

Parachute
Le coût d’un parachute varie énormément en fonction de son âge, son usure, ses options (rembourré, poignées en tissus, etc.). Dans le milieu on compare cela à une voilure ; il y a énormément de modèles, d’années, d’options, on trouve des voitures de tous les prix! Règle générale, si on se cherche un bon équipement usagé, on doit prévoir environ 3000$ (harnais, voilure principale et voilure de réserve). Un équipement neuf, quant à lui, peut varier de 6000$ à 10 000$. Dans les deux cas, on doit prévoir l’achat du dispositif d’activation automatique (DAA). Pour la voilure, les prix varient selon les fabriquants mais il faut prévoir entre 2000$ et 4000$.


DAA
Il existe deux fabricants majeurs de ces ordinateurs : Cypress et Vigil. Pour un Cypress, on doit prévoir 1400$ et il a une durée de vie de 12 ans. On doit l’envoyer à l’inspection tous les 4 ans et donc déboursé un autre 250$ chaque fois. Vigil, pour sa part, coûte 1700$, a une durée de vie de 20 ans et n’exige aucun entretient.

Combinaison de sauts
Une combinaison de saut peut s’acheter usagé aussi mais il faut faire attention parce que souvent elle n’est pas de notre taille. Une combinaison usagée se détaille entre 100$ et 300$ alors que fait sur mesure on doit prévoir entre 600$ et 900$.


Casque
Nous avons vu dans un autre billet qu’il existe deux sortes de casques les plus souvent utilisés. Le casque avec le visage ouvert se vend 130$ alors que le full face est plutôt 250$. On peut aussi les trouver usagés mais le prix ne diffère pas beaucoup et on doit en plus prévoir les coûts de transport donc ce n’est pas avantageux.

Altimètre
Les trois types d’altimètre ont des prix très différents les uns des autres. D’abord, l’altimètre le plus populaire et le moins cher est le Galaxie et il se vend 150$. L’Alti-Track se vend 350$ alors que le Neptune est plutôt autour de 250$. C’est très dispendieux mais essentiel! Encore une fois, dans le usagé on peut prévoir 100$ pour le Galaxie, entre 200$ et 300$ pour l’Alti-Track et environ 200$ pour le Neptune.


Altison
L’altison est moins dispendieux que l’altimètre Galaxie, il se détaille au coût de 140$ donc on peut facilement le trouver autour de 100$ usagé.

Lunettes
Enfin un répis! Les lunettes de sauts coûtent environ 15$. À ce prix, nous en avons tous au moins 2 paires!

Bien que les deux premières années soient les plus coûteuses, il ne reste pas moins qu’une fois que notre équipement est acheté le sport est plus accessible. Un saut en solo incluant une location d’équipement coûte 65$ taxes incluses alors que sans la location on doit prévoir 34$ taxes incluses. À ce prix, ce n’est plus cher qu’un autre sport mais au combien plus exitant!


Pour trouver de l’équipement usager, on peut aller visiter le site suivant :
http://www.dropzone.com/cgi-bin/classifieds/page.cgi?d=1

Pour l’équipement neuf, on doit aller directement sur le site des fabricants :
Harnais : http://www.miragesys.com/
Combinaison de sauts : http://www.verticalsuits.com/
Voilure : http://www.performancedesigns.com/

mercredi 24 février 2010

Sécurité




Le parachutisme est un sport à haut risque qui requiert des règles de sécurité sévères. Tous les parachutistes doivent se soumettre à ces règles, sans quoi ils se verront interdire de sauter.

ACPS
D’abord, nous devons absolument être membre en règle de l’Association Canadienne de Parachutisme Sportif (ACPS). L’objectif primordial de l’ACPS consiste à promouvoir la sécurité du parachutisme sportif et à en faire partager les joies dans un esprit de coopération et de respect des règlements et recommandations qui nous sont imposés.

DAA
Le dispositif d’activation automatique (DAA) est un petit ordinateur installé dans le harnais et qui est connecté avec le parachute de réserve. Le DAA calcule à quelle altitude nous sommes et à quelle vitesse nous descendons et si, à environ 900 pieds, il calcule que nous sommes encore en chute libre, il ouvre le parachute de réserve. Si nous avons un problème avec l’ouverture de notre parachute principal, que nous perdons la notion de l’altitude, que nous perdons connaissance en chute libre pour n’importe quelle raison, le DAA ouvrira le parachute de réserve dans que nous ayons à faire de manipulation. Attention : nous ne devons pas omettre de l’ouvrir à chaque début de journée!


Parachute de réserve
Le parachute de réserve doit obligatoirement être plié à tous les 6 mois par une personne spécialement qualifié pour le faire, un gréeur. Le gréeur aère la voile, l’inspecte et la replie. Il signe ensuite un papier qui est en tout temps dans notre harnais qui indique la date à laquelle le parachute de réserve a été plié. Lorsqu’on désire aller faire un saut, les propriétaires de l’école de parachute exigent cette carte.

Inspection de l’équipement
Avant chaque saut, le parachutiste inspecte son équipement afin de s’assurer que les goupilles de fermeture sont toujours bien en place, que l’extracteur est toujours bien rentré dans sa pochette, que le DAA est ouvert. Puisque nous laissons toujours notre équipement quelque part entre les sauts, on ne peut pas prendre pour acquis qu’il n’a pas été touché ou accroché par quelqu’un. Nous faisons toujours l’inspection au cas où. Une fois prêts pour le saut, nous faisons une autre inspection avant d’entrer dans l’avion. Finalement, quelques minutes avant l’ouverture de la porte, nous demandons à un collègue de revérifier les goupilles afin de s’assurer qu’elles n’ont pas bougées lors de la montée en avion. Chaque parachutiste est responsable de sa sécurité, mais nos collègues ont aussi la responsabilité de vérifié ses pairs. Aucune négligence n’est tolérée.



Plusieurs autres règles de sécurité sont à suivre, telles que respecter le sens prédéfini des atterrissages, l’éloignement des autres parachutistes en vol (track), respecter le délai et l’ordre de sortie de l’avion, avoir un équipement complet de bonne qualité et conforme, ne pas aller outre les privilèges accordés selon son brevet, etc. Vous pouvez les consultez sur le lien suivant : http://www.cspa.ca/fr/pim/PIM1-fr.pdf



De nombreuses informations sur la sécurité sont aussi disponibles sur :


Contrôle sous voilure



Il existe plusieurs façon de diriger une voilure : avec les poignées de contrôle, les élévateurs avant et les élévateurs arrière. Voici les caractéristiques de chacun.

Poignées de contrôle
Les poignées de contrôle sont situées sur les élévateurs arrière et servent de freins de déploiement. Lorsque les freins ont été relâchés, ils servent à diriger la voilure. Pour effectuer un virage à gauche, on applique une pression plus ou moins grande sur la poignée de gauche ce qui entraînera un virage plus ou moins prononcé à gauche. Même chose pour un virage à droite. Pour freiner complètement la voilure, on applique une pression plus ou moins grande simultanément sur les deux poignées. Lorsque la voilure est déployée, on doit prendre les poignées de contrôle et défreiner. Ce la consiste à prendre les poignées, des descendre simultanément jusqu’aux hanches. On peut maintenant piloter notre voilure jusqu’au sol.




Élévateurs arrière
Un virage aux élévateurs arrière s’exécute en abaissant un des élévateurs arrière. On doit lever le bras le plus haut possible, saisir l’élévateur d’une main et tirer fermement vers le bas. Abaisser l’élévateur exige plus de force que tirer la poignée de contrôle. La raison est que l’élévateur est rattaché à une plus grande section de la voilure (environ un quart de la voilure). Nous utilisons cette technique pour éviter une voilure qui approche puisqu’on peut utiliser la manœuvre plus rapidement que de prendre les poignées, défreiner et ensuite manœuvrer. On peut aussi utiliser cette technique si on ne peut pas relâcher le frein ou si une suspente de contrôle s’est brisée durant le déploiement de la voilure.

Élévateurs avant
Pour exécuter un virage aux élévateurs avant, on tire et abaisse un élévateur avant. Encore une fois, on lève le bras le plus haut possible, saisie l’élévateur d’une main et tire fermement vers le bas. Tirer l’élévateur avant demande encore plus de force que tirer l’élévateur arrière. C’est simplement parce que l’élévateur avant est rattaché à une grande section de la voilure qui supporte généralement un plus gros poids suspendu que l’élévateur arrière. Nous faisons ainsi un virage en piqué qui augmentera de façon remarquable notre vitesse de descente. C’est pourquoi ce type de virage doit se faire à plus de 1 200 pieds d’altitude sinon nous courons le risque de faire déclencher notre dispositif d’activation automatique. Nous l’utilisons aussi pour éviter une autre voilure à l’ouverture. Les experts utiliserons ce type de virage à basse altitude pour augmenter leur vitesse pour faire swoop, c’est-à-dire, longer le sol sur plusieurs mètres avant de freiner complètement la voilure.


Pour mieux comprendre ce qu'est un swoop, voici un vidéo où plusieurs parachutistes expérimentés en font un sur l'eau. Sachez qu'on peut le faire aussi au-dessus du sol.


jeudi 18 février 2010

Les Brevets

Lorsque l’on veut progresser dans le sport et acquérir des privilèges, on doit aller chercher des brevets. Voici un survol des exigences et privilèges de chacun des brevets.

Certificat solo

Prérequis

- Un saut en chute libre avec un délai de plus de 30 secondes.
- Un saut en chute libre de 5 secondes à une altitude de 4000 pieds.
- Avoir effectué un virage de 360o à droite et à gauche sur le ventre.
- Avoir effectué une sortie instable et ensuite se retourner sur le ventre.
- Avoir accumulé 10 sauts totalisant un minimum de 3 minutes de chute libre (PAC).
- Avoir exécuté un virage aux élévateurs arrière.
- Réussir l’examen écrit avec une note minimale de 80%.


Privilèges

- Détenir un certificat solo.
- Participer à un saut d’entraînement avec un entraîneur 2.


Brevet A
Prérequis

- Dans un même saut, effectuer un salto arrière, avant et un tonneau.
- 10 atterrissages sans assistance à moins de 30 m de la cible.
- Effectuer les 5 sauts requis pour l’annotation de vol relatif (VR) à 2.
- Sous voilure, effectuer un virage de 360o aux élévateurs avants, arrières, freinage avec les élévateurs arrière, virage à 180o dans les deux directions.
- 25 sauts et 10 minutes de chute libre.
- Réussir l’examen écrit avec une note minimale de 80%.


Privilèges

- Participer à des VR2 avec un détenteur de brevet B.
- Participer à des sauts de nuit et à l’eau.
- Signer les carnets de sauts des autres parachutistes.
- Participer aux compétitions nationales et provinciales.


Brevet B
Prérequis

- 15 atterrissage autoguidés à moins de 15 m de la cible.
- 15 sauts en duo depuis le brevet A.
- Avoir réussi, en moins de 16 secondes, un virage à droite, à gauche, un salto avant, arrière, un tonneau droit et gauche.
- Démontrer le contrôle sous voilure.
- Effectuer 3 sauts d’évaluation pour obtenir l’annotation de sauts en groupe.
- 50 sauts et 30 minutes de chute libre.
- Réussir l’examen écrit avec une note minimale de 80%.


Privilèges

- Participer à du vol relatif en groupe.
- Participer au cours d’Entraîneur 1.
- Participer au cours d’instructeur largueur et instructeur en classe.
- Participer au cours de gréer A.


Brevet C
Prérequis

- 25 atterrissages debout autoguidés à moins de 10 m de la cible.
- 100 sauts en VR, dont 25 sauts en VR4 ou plus.
- Démontrer une séparation horizontale efficace (track).
- Compléter 2 séries d’exercices précis et complexes.
- 200 sauts et 60 minutes de chute libre.
- Réussir l’examen écrit avec une note minimale de 80%.


Privilèges

- Se qualifier pour devenir conseiller en sécurité de la zone de saut
- Participer au cours d’Entraîneur 2
- Appliquer pour le brevet de saut de démonstration


Brevet D
Prérequis

- 10 atterrissage debout consécutifs et planifiés à moins de 5 m de la cible.
- Compléter 2 séries d’exercices précis et complexes.
- Avoir participé à une compétition nationale.
- Avoir cumulé 500 sauts et 180 minutes (3h) de chute libre.
- Réussir l’examen écrit avec une note minimum de 80%.


Privilèges

- Choisir de ne pas porter de casque avec l’accord de l’école.


Il est aussi possible d’acquérir plusieurs certifications telles que Instructeur largueur, Instructeur en classe, Instructeur PAC, Directeur de cours, Inspecteur de carnet de sauts, Instructeur radio, etc. Si vous voulez en connaître plus sur les certifications, je vous suggère de consulter le document suivant :

http://www.cspa.ca/fr/pim/PIM1-fr.pdf
Les accessoires


Outre notre combinaison de sauts et notre parachute, d’autres accessoires sont essentiels pour effectuer un saut.


Casque
Tous les parachutistes sont dans l’obligation de porter un casque lors d’un saut. Il y a deux types de casque utilisés : le casque «normal» et le full face. On choisit notre casque en fonction de nos goûts et de notre confort. Généralement les gens qui vont du vol relatif portent un full face pour ne pas recevoir de coup de pied dans le visage lors de l’exécution des mouvements, alors les gens qui font du freefly ne portent pas de type de casque pour avoir un meilleur visuel.



Altimètre
L’altimètre est aussi un accessoire crucial pour le parachutisme puisqu’il indique à quelle hauteur nous sommes dans le ciel. C’ est sur cet instrument que nous nous fions pour ouvrir notre parachute à la bonne hauteur. Nous le vérifions toujours au sol avant l’embarquement afin de s’assurer qu’il est bien à zéro. Il existe des altimètres à aiguille, nommé Galaxie qui est le plus populaire. Pour les plus avancés on a l’altimètre à aiguille qui calcule le temps de chute libre en fonction de la hauteur de largage et celle de l’ouverture et fait la compilation du nombre de sauts. C’est le Alti-Track. Finalement, le Neptune est un altimètre digital qui offre les mêmes avantage que l’Alti-Track en plus d’avoir un altison intégré.



Altison
L’altison est un altimètre sonore que l’on insère dans notre casque. Au sol, on le programme pour qu’il émette un son aigu à la hauteur que nous désirons ouvrir notre parachute. Certains offrent trois sonneries : la première indique la hauteur à laquelle nous voulons nous éloigner des autres parachutistes, la deuxième indique la hauteur à laquelle nous voulons ouvrir notre parachute et finalement, la troisième indique la hauteur à laquelle le parachute se doit d’être ouvert sans quoi il est temps de déployer le parachute de réserve.


Lunettes
En raison de la vitesse à laquelle on descend, les lunettes sont nécessaire sans quoi on vient les yeux pleins d’eau et on voit tout simplement rien! Les lunettes doivent également avoir une corde qui relie les branchent sinon nous les perdront en vol.

Carnet de saut
Tous les parachutistes sont tenus de remplir un carnet de saut dans lequel on y inscrit notre nombre de saut, notre temps de chute libre accumulé, l’avion duquel nous avons sauté, le type d’équipement. Le carnet de saut est la preuve de l’expérience que nous avons acquise puisque chaque saut doit être signé par un autre parachutiste. Le carnet de saut nous permet donc d’acquérir des brevets qui eux nous sommes des privilèges. J’en parlerai davantage dans mon prochain billet.


Ceinture de plomb
La ceinture de plomb ou la veste de plomb permet au parachutiste d’augmenter sa vitesse en chute libre. Cela nous aide à être au même niveau que les autres et nous aide dans l’exécution de nos mouvements. Cet accessoire est utilisé par les caméramans et les parachutistes qui font du vol relatif. En freefly, on travaille différemment notre corps pour augmenter notre taux de chute.

jeudi 11 février 2010

Combinaisons de sauts

Il existe plusieurs modèles de combinaisons de sauts en fonction de la discipline que nous pratiquons. Si nous désirons augmenter notre taux de chute, nous opterons pour une combinaison fabriquée d’un tissu non poreux comme le nylon. Au contraire, si nous désirons ralentir notre taux de chute, nous opterons pour une combinaison fabriquée d’un tissu poreux comme le coton.

Vol relatif
Lorsque l’on fait du vol relatif (descente sur le ventre à plusieurs), il est essentiel de retrouver sur la combinaison de sauts des grips. Ces grips sont situées sur le haut des bras et sur le bas des jambes. Lorsque nous effectuons des figures dans le ciel, ce sont après ces grips que nous tenons, nous ne touchons donc pas directement l’autre. À la vitesse où l’on descend (environ 150 km/h), il serait difficile de tenir seulement le tissu de la combinaison, elles sont donc essentielles à la discipline.

De plus, les combinaisons de vol relatif ont des booties, soit du tissu qui relie le genou au soulier et qui recouvre ce dernier. Cela nous permet d’être plus performant dans le ciel puisque nous augmentons notre surface de contact avec le vent. Ayant toujours les pieds pointés afin que le tissu soit bien tendu, le moindre mouvement des jambes nous permet de nous déplacer et donc, augmente la vitesse d’exécution des mouvements.



Freefly
Lorsque nous faisons du freefly (chute en position assise ou tête en bas), les grips ne sont pas nécessaires puisque les contacts dans le ciel se font directement avec le parachutiste plutôt qu’avec sa combinaison de saut. Les booties sont aussi inutiles puisque la position du parachutiste n’est pas sur le ventre et donc il effectue ses déplacements à l’aide de ses pieds et de son bassin. Ce type de combinaison est généralement plus serré au niveau des chevilles afin d’éviter que le vent entre dans la combinaison lors de la chute assis, causant ainsi de l’instabilité.



Wing Suit
La wing suit est une discipline en soit. Il s’agit d’une combinaison de sauts où les bras et les jambes sont palmés. Puisque le parachutisme augmente de façon significative son contact avec le vent, il hausse de beaucoup son temps de chute libre ainsi que la distance qu’il peut parcourir dans le ciel. En effet, ils sont toujours les derniers à sortir de l’avion et sont largués plus d’un kilomètre plus loin que les autres. En comparaison, un parachutisme sans wing suit aura une chute libre d’environ 1 minutes alors que celui avec une wing suit aura une chute libre de plus de 2 minutes.



Caméraman
La combinaison du caméraman ressemble beaucoup à celle du freefly, mais avec des ailes. Les ailes relient le poignet à la hanche du parachutiste. Elles sont moins tendues que celles de la wing suit puisqu’il ne l’utilise pas pour augmenter son temps vol en chute libre mais bien pour réduire la vitesse de sa chute lorsque le client tandem est léger. Certains caméramans opteront pour les booties mais la majorité préfèrent ne pas en avoir. Souvent à la course entre les sauts, ils ne veulent pas s’encombrer d’un élément de plus à penser.



vendredi 5 février 2010

La voilure

La voilure principale a une durée de vie d’environ 1500 sauts et les suspentes une durée de vie d’environ 700 sauts. Il est donc possible de changer les suspentes de la voilure sans changer la toile. Lorsque l’on plie la voilure, on l’insère dans un petit sac en tissu que l’on nomme le sac de déploiement (d-bag). Sur ce sac sont installés des élastiques dans lesquels on place minutieusement les suspentes pour ne pas qu’elles s’emmêlent à l’ouverture.

L’extracteur
Ceci ressemble à un petit parachute rond, situé sous le harnais, que nous lançons dans les airs. Ce petit parachute est à l’extrémité d’un bout de tissu nommé la drisse, où y est rattachée la goupille de fermeture. L’extracteur (drogue) prend le vent, crée une tension sur la drisse qui tire sur la goupille de fermeture, tire sur le sac de déploiement, libère les suspentes et finalement, fait ouvrir la voilure principale.






Le vol
Le parachutiste est la charge gravitationnelle sous la voilure qui la fait constamment descendre dans l’air, ce qui la fait gonfler après le déploiement et qui contribue à son vol. Une fois bien gonflée, la voilure prend la forme d’une aile, semblable aux ailes d’avion, donc l’air entre dans les cellules de la voilure de l’avant mais celle-ci est fermée à l’arrière.

L’air qui se déplace sur le dessus de la voilure se déplace à un taux beaucoup plus rapide que l’air en dessous de la voilure. Cette différence de vitesse de débit d’air résulte en une plus basse pression sur le dessus de la voilure (parce que les molécules d’air qui se déplacent plus rapidement sont plus éparses). La pression d’air au dessus de la voilure étant plus basse, elle crée un mouvement avant de la voilure.


Grandeur
La grandeur des voilures est déterminée en pied carré. Le parachutiste choisit la grandeur de sa voilure en fonction de son poids et de son expérience. Plus la voilure est grande, moins elle descend vite vers le sol. C’est pourquoi les étudiants ont souvent des voilures très grandes afin de leur permettre d’apprendre à piloter la voilure sans arriver au sol rapidement, soit entre 260 et 300 pieds carrés.

Le meilleur ratio est le 1 pour 1, avoir une grandeur de voilure similaire à notre poids. Les plus expérimentés opteront pour une voilure plus petite que leur poids afin de gagner de la vitesse et de la performance. En effet, plus le ratio est bas, plus la voilure répondra aux moindre petits changements (vent, poche d’air, manœuvre de pilotage, etc.). On peut aller aussi petit qu’une 49 pieds carré. Mais attention, l’erreur n’est pas permise!

Membres