dimanche 18 avril 2010

Foire aux questions

Voici quelques questions les plus fréquemment posées concernant le saut en tandem.



Est-ce qu’atterrir équivaut à sauter en bas d’une deuxième étage?
Bien sure que non. Si c'était le cas, ce sport n'existerait pas. Tous les adeptes auraient les jambes cassées!! Il est vrai qu'au tout début du parachutisme les atterrissages pouvaient parfois être difficiles mais c'est maintenant chose du passé. Aujourd'hui avec l'avènement des parachutes rectangulaires, atterrir équivaut à un petit saut d'environ un à deux pieds.


Que vais-je ressentir en chute libre ?
La sensation en chute libre est beaucoup plus proche du vol que de la chute. Une fois le parachute déployé tout est calme et merveilleuse. Vous ne serez pas limité à un petit hublot et aucun bruit de moteur ne viendra vous distraire. Vous aurez droit à un point de vue privilégié… à vous en couper le souffle.

Quel âge doit-on avoir pour effectuer un saut en tandem ?
Il faut être âgé au moins de 14 ans pour effectuer un saut en tandem. Entre 14 et 16 ans, un parent ou tuteur légal doit être sur place au moment de l’activité. Pour les 16 à 18 ans, le document de consentement parental signé doit nous être remis, mais la présence sur place d’un parent n’est pas exigée.

Doit-on être dans une bonne forme physique pour faire un saut ?
Non, il suffit d’avoir une condition physique normale. Votre poids ne doit pas excéder 230 livres, le maximum peut varier d’une école de parachute à une autre. Si vous avez des problèmes de santé, consultez votre médecin et avisez-nous.

Quelles sont les conditions météorologiques qui empêchent le saut en tandem ?
En fonction des vents, de la pluie et d’un plafond nuageux bas, les sauts tandem pourront être reportés. Nous vous demandons de nous téléphoner avant de vous déplacer afin que l’on puisse vous donner l’heure juste sur les conditions météo. Si les conditions ne sont pas favorables et empêchent l’activité, nous prendrons tout de suite un autre rendez-vous et aucun frais ne s’appliquera.


Est-ce qu'au moment où l'on sort de l'avion, on a la sensation d'avoir le coeur qui remonte comme dans une montagne russe?
Pas du tout. Lorsque vous quittez l’avion, vous chutez immédiatement de façon naturelle et n’aurez aucune sensation désagréable.

Combien de temps dois-je prévoir pour compléter l'activité?
Vous devez vous attendre à passer environ 2h30 avec nous.

À quelle altitude saute-ton ?
Nous sortons de l’avion à une altitude de 13 500 pieds, soit 4000 mètres.

Quelle vitesse atteignons-nous en chute libre ?
La vitesse moyenne est d’environ 200 km/h, soit 120 m/h.

Combien de temps dure la chute libre ?
La chute libre est d’une durée d’environ 50 secondes.

Quelle est la durée de la descente une fois le parachute ouvert ?
Une fois le parachute déployé, la descente prendra de 5 à 8 minutes.

Est-ce que le parachute s’ouvre brusquement ?
Non, le parachute d’ouvre de façon graduelle, ce qui crée une sensation de freinage. La transition entre la vitesse de la chute libre et le déploiement complet du parachute se fait en douceur.


Que doit-on porter comme vêtement ?
Habillez-vous comme pour toute sortie en plein air: portez des vêtements confortables et des souliers d’extérieur. Au printemps et à l’automne, il est bon de prévoir une épaisseur de plus puisque la température en altitude peut être assez fraîche. Pour le reste, nous vous fournissons tout ce dont vous aurez besoin: combinaison, lunettes protectrices, casque, faux cols, gants, etc.

Est-ce que les lunettes ou les verres de contacts posent un problème ?
Pas du tout, nous vous fournirons des lunettes de sauts que vous pourrez porter par dessus vos propres lunettes.

Est-ce possible de sauter avec un handicap physique ?
Oui, mais chaque cas doit être évalué individuellement. Plusieurs personnes avec divers handicaps ont déjà sauté avec nous, dont certaines ont quitté leur chaise roulante! Nous évaluons la situation au cas par cas alors venez nous rencontrer pour discuter des possibilités.


J’ai le vertige, puis-je sauter quand même ?
Sans problème. Plusieurs sauteurs ont le vertige mais n’en souffrent pas en parachute ni en avion. En fait, le vertige est un phénomène relié au sens de l’équilibre. Celui-ci n’est pas sollicité ni en avion, ni en parachute. Il est donc impossible d’avoir le vertige en parachute.

Peut-on se faire filmer en chute libre ?
Oui, en tout temps, les caméraman sur place se feront un plaisir de filmer tout votre aventure. Les préparatifs, l’embarquement, l’envolée, la sortie de l’avion, la chute libre et même votre atterrissage y seront inclus. Un montage vidéo souvenir avec musique vous sera remis environs 30 minutes après votre saut. Le caméraman prendra aussi entre 50 et 100 photos du saut qui vous seront remis sur un CD en même temps que la vidéo.



Peut-on sauter l’hivers ?
Il n’est malheureusement pas possible de sauter l’hivers en raison de la température très froide en altitude. La saison de parachute débute généralement au mois de mai et se termine à la mi-octobre.

Où sont situées les zones de sauts au Québec ?

Voici la liste des 11 écoles située au Québec :

Atmosph’Air situé à St-Jean-Chrysostome (www.atmosphair.com)
Centre École de Parachutisme de Québec situé à St-Frédéric de Beauce (www.cepq.qc.ca)
CEP Les 3 Mousquet’Air situé à Rouyn-Noranda (www.3mousquetair.com)
École de parachutisme Victoriaville situé à Victoriaville (www.parachutisme-victo.qc.ca)
Gatineau Ottawa Skydive situé à Gatineau (www.goskydive.ca)
Horizon situé à St-Honorée (www.parahorizon.com)
Parachute Montréal Skydive situé à St-Esprit (www.parachutemontreal.ca)
Parachutisme Adrénaline situé à St-Jérôme et Trois-Rivière (www.paradrenaline.ca)
Parachutisme Nouvel Air situé à Farnham (www.nouvelair.ca)
Voltige 2001 situé à Joliette (www.voltige2001.com)



lundi 5 avril 2010

Les disciplines


Il existe plusieurs disciplines dans le sport autre que le vol relatif, le freefly et le crew. Voici donc les plus populaires.

Base jump
Le base jump est une discipline qui gagne en popularité. Généralement illégale, elle consiste à sauter en bas d’un endroit fixe au sol : édifice, pont, falaise, tour électrique. Je dis généralement illégale parce qu’au Québec elle est interdite partout. Par contre, à certains endroits dans le monde elle est permise. Le base jump est très dangereux pour deux raisons : le vent peut pousser le parachutiste contre l’édifice duquel il vient de sauter ce qui peut lui occasionner de graves blessures. De plus, le parachutiste n’a qu’un seul parachute dans son harnais. La raison est que le saut est effectué à trop basse altitude pour qu’il ait le temps, en cas de malfonction, de libérer sa voilure principale pour ouvrir sa voilure de réserve. Les parachutistes qui font du base jump peuvent sauter à une hauteur de 300 pieds! Ces voilures n’ont pas de glisseur pour qu’elles puissent ouvrir plus rapidement. Voici ce qui peut arriver à un base jumper lorsque les vents ne sont pas bons :



Wing Suit
Tel que mentionné dans le billet sur les combinaisons de sauts, la wing suit nous permet de ralentir la chute libre en raison de la grande surface de tissu en contact avec le vent. On parcours donc une plus grande distance horizontalement que verticalement. Les sauteurs d’expériences possédant au moins un brevet C (200 sauts) peuvent recevoir le cours pour faire ce type de saut. Comme les procédures à suivre durant un saut sont différentes qu’un saut sans ce type de combinaison, la formation traite de la façon de porter la combinaison, de la sortie de l’avion, des techniques fondamentales de vol, de l’ouverture du parachute et des procédures d’urgence. La sortie de l’avion est très différente et importante puisqu’il ne faut pas ouvrir les bras et les jambes tout de suite. Le parachutiste doit se mettre face au vent et attendre un peu de s’éloigner verticalement de l’avion sinon il pourrait se cogner contre l’aile de l’avion à cause de la force du vent.


La formation doit aussi parler du briefing du pilote puisque ce dernier doit les larguer plus loin, mais surtout faire attention aux parachutistes en chute libre lors de son déplacement dans le ciel puisqu’ils ne sont pas du tout avec les autres largués un peu plus tôt. Il est aussi possible d'allier wing suit et base jump, voici une vidéo tournée en Norvège où la falaise est à environ 3000 pieds d'altitude.



Skysurf
Le parachutiste qui désire faire un saut avec une planche doit posséder un brevet C et être très expérimenté en freefly. Cette discipline est très exigeante physiquement puisqu’il est extrêmement difficile de rester stable. Les différents formats de planches peuvent affecter considérablement la stabilité aérodynamique dans l’air.




Tunnel
L’entraînement dans un tunnel d’air est très efficace pour le perfectionnement des techniques de vol. Contrairement au ciel, l’air dans laquelle on vol est constante (aucune poche d’air) et n’a aucune turbulence. Chaque mouvement doit être extrêmement précis, plus que dans le ciel. Certains parachutistes sont capable de faire de la chute assis dans le ciel mais n'y arriveront pas du premier coup dans le tunnel. Nombreux sont ceux qui vont s’entraîner dans le tunnel durant la saison hivernale. Chaque minute compte pour beaucoup parce que contrairement au ciel, nous n’avons pas à planifier une sortie d’avion, regarder notre altimètre, déployer notre parachute. Chaque minute est donc un vol complet de chute libre à vitesse maximale du début à la fin. De plus en plus on voit des camps de perfectionnement avec des experts et même des compétitions. Depuis moins de ans, nous avons la chance d’avoir ce type de tunnel à Laval, le Skyventure. Si vous n’osez pas sauter, alors vous pourrez quand même connaître la sensation de la chute libre à cet endroit. Pour plus d’information : http://www.skyventuremontreal.com/ Voici ce que peut avoir l'air le vol dans un tunnel d'air par un expert :




Pour mieux comprendre la difficulté du vol, voici la vidéo d'un débutant :

mardi 30 mars 2010

J'ai frôlé la mort - Canal D

Une émission fort intéressante a été produite à Canal D sur le parachutisme, J'ai frôlé la mort. Bien que l'histoire tourne autour d'un accident survenu suite à une allergie alimentaire, beaucoup d'informations pertinentes sont mentionnées sur le sport. Je vous suggère fortement de l'écouter. Aucun vidéo de l'émission n'est présent sur le site de Canal D, j'insère quand même le lien de la page ainsi que l'horaire de diffusion de l'émission.

Lundi 29 mars à 21h00
Lundi 29 mars à 2h00
Mardi 30 mars à 17h00
Mercredi 31 mars à 13h00
Jeudi 1er avril à 23h00
Samedi 3 avril à 6h00
Dimanche 4 avril à 15h00

http://www.canald.com/emissions/j-ai-frole-la-mort/505337203-13-500-pieds-en-chute-libre/

Bonne écoute !
Vol relatif sous voilure (CREW)



Cette discipline est le pendant du vol relatif, mais avec le parachute ouvert. Les parachutistes ouvrent leur voilure dès la sortie de l'avion et construisent des figures en accrochant leurs pieds à la voilure de leurcoéquipier. Le but est d’aller rejoindre ses coéquipiers sous voilure (stack), de faire des figures, un down plane et d'avoir du plaisir! Cette discipline est très spectaculaire pour les personnes au sol.

Down Plane
Nous n’avons pas toujours la chance de faire des sauts avec plusieurs personnes, mais même à deux personnes il est possible d’avoir beaucoup de plaisir en crew. Un incontournable dans la discipline est le down plane. Les deux parachutistes doivent se placer côte à côte pour ensuite se tenir les pieds fermement. Les deux voilures vont s'éloigner pour devenir perpendiculaire au sol et les parachutistes seront en chute libre. Ils n’auront qu’à se lâcher les pieds pour cesser la chute libre. Sur le vidéo suivant, on voit bien l’effet grâce au drapeau quils tiennent entre leurs jambes.



Un sport!
On peut penser, à tort, quil est beaucoup moins exigent de faire du crew puisque le parachute est déployé dès la sortie de l’avion. Pour se déplacer et arriver à rejoindre la formation, les parachutistes utilisent presque juste les élévateurs arrières et avants, ce qui est très exigent physiquement. C’est aussi exigent mentalement puisqu’on doit constamment évaluer la réaction de notre voilure et celle que l’on tient avec nos jambes afin d’éviter les emmêlements.



Risques
Évidemment, elle est aussi très risquée puisqu’à tout moment les suspentes des parachutes peuvent s’emmêler. Les parachutistes doivent donc avoir un couteau accroché après eux afin de couper les suspentes du parachute en cas d’emmêlement. Le parachute de réserve devra être déployé.


Pour pouvoir faire du crew, le prérequis est un brevet B, être à l’aise sous voilure et avoir un bon contrôle de cette dernière. Le parachutiste devra acquérir une bonne expérience avec 3 autres personnes avant de pouvoir participer à des plus grosses formations. Même avec beaucoup d’expérience, il faut être très précis et savoir quand lâcher prise avant que tout s’écroule. Voici un petit vidéo dans lequel on voit bien ce qu’est une grosse formation de crew et les problèmes qui peuvent survenir. Observez bien, on voit des parachutistes larguer leur voilure principale pour ensuite déployer leur parachute de réserve.



mercredi 24 mars 2010

Freefly


Cette pratique du parachutisme consiste à réaliser des figures autres qu'à plat. On peut donc descendre tête en haut, tête en bas, en chute assis. Cette pratique est de plus en plus prisée par les parachutistes à la recherche de nouvelles sensations et de nouveaux repères dans l'espace.

Cette discipline est très complexe de par la précision des mouvements qu'elle nécessite à cause de la grande vitesse en chute libre (250 km/h) et du contact restreint de notre corps dans le vent. Ce contact étant réduit en raison de la position du corps, la stabilité est grandement affectée. Imaginez que vous êtes dans une piscine et que vous désirez rester à la surface de l’eau. Il sera beaucoup plus facile de le faire en restant à plat ventre (vol relatif) que la tête en bas (freefly). Moins de contact avec le vent veut aussi dire moins de résistance, donc une plus grande vitesse de descente. Plus vite on descend, plus les mouvements doivent être précis et plus le risque de perte de contrôle est grand. Lors de mon billet sur les bigways je mentionnais qu’il fallait avoir acquis une bonne expérience pour y prendre part, mais en freefly l’expérience acquise doit être encore plus importante en raison des risques encourus par les parachutistes.

Records
Comme dans touts les disciplines nous essayons toujours de battre des records mondiaux et nationaux. En 2009, le record canadien de freefly a eu lieu au Québec, à l’école Voltige 2001. Voici une vidéo du record mondial 2009 qui a eu lieu à Chicago.




Vol relatif vertical
On peut aussi faire du vol relatif vertical, cette discipline consiste à faire une descente en freefly à 4 personnes. Ils pourront faire plus de points que s’ils étaient une grosse formation et surtout avoir autant de plaisir!

mercredi 17 mars 2010

Le vol relatif

Le vol relatif se divise en deux grandes catégories : le vol relatif à 4 (VR4) et les bigways.

VR4
Bien qu’à regarder la disciple semble plutôt facile, elle n’en est aucunement. Chaque parachutiste a une position qui lui est attitrée en fonction de ses capacités : point, inside center, outside center, tail.

Point : il se retrouve souvent retourné dans les figures.
Inside center : il reste généralement à l’intérieur de l’avion lors de la sortie, il est au centre de la formation et travaille de pair avec le outside center.
Outside center : il est au centre de la formation à l’extérieur de l’avion lors de la sortie. Aussi au centre de la formation, il travaille avec le inside center.
Tail : il ferme les figures à l’arrière.


Outre s’amuser follement, le but de cette discipline est de faire le plus de points possibles en 35 secondes. Pour faire un point, il faut que les quatre membres de l’équipe tiennent la grip de son partenaire afin de créer une figure. Lorsque l’on fait plusieurs points, chaque membre doit lâcher les grips de ses partenaires entre les figures. C’est à ce moment précis que tous doivent bien se regarder afin de rester au même niveau et de ne pas s’éloigner les uns des autres.

Au Québec, l’équipe Évolution gagne l’or au championnat canadien depuis quelques années déjà. Le père et ses trois fils sont aussi les sixièmes au monde. Voici une vidéo de leur exploit qui leur a value le titre de champion canadien en 2008.



Bigway
Il n’y a pas un nombre minimum de parachutiste pour que le saut soit considéré comme une grosse formation, l’avion de l’école de parachute détermine beaucoup cela. Si une école a un Cessna 182 accueillant un maximum de 5 parachutistes, alors ce nombre sera considéré comme une grosse formation pour l’endroit alors qu’une autre école qui possède une plus grosse (ou plusieurs) avions verra ce nombre augmenter.

Les parachutistes qui participent à de grosses formations doivent avoir une bonne formation de vol relatif sans quoi ils seront exclus du saut. Le rôle des parachutistes dans ce type de formation est tout simplement de bien voler et d’aller au bon endroit rapidement. Tous auront une place attitrée lors de la sortie de l’avion et en chute libre. S’ils ne sont pas à leur place rapidement, l’organisateur du saut lui suggérera d’aller acquérir plus d’expérience avant de faire d’autres sauts avec eux. Le moindre faut mouvement d’un parachutiste peut faire échouer le saut de tous les autres. L’erreur n’est pas tolérée.



jeudi 25 février 2010

Budget




Le parachutisme est un sport qui est très dispendieux. Voici un aperçu des coûts de l’équipement et de la formation. À noter, les prix pour l'achat d'équipement sont en argent américain et les taxes sont en sus.

Formation
Le cours de chute libre (PAC) est le plus dispendieux de tous. Il comprend 3 heures de cours théorique, 20 minutes en soufflerie et 10 sauts (1 saut avec 2 instructeurs, 4 sauts avec 1 instructeur,4 sauts seuls dont un qui doit être filmé à fin d’examen). L’équipement complet est fourni au cours de la formation sans frais supplémentaire. Il faut prévoir 1500$ pour ce cours.

Une fois le brevet solo obtenu, on doit faire 5 sauts d’entraînement avec un instructeur pour acquérir le brevet A. Chaque saut d’entraînement coûte 140$ avec location d’équipement ou 110$ sans location d’équipement. Finalement, pour l’obtention du brevet B, on doit réussir 3 sauts d’entraînement. Pour acquérir un brevet, nous devons envoyer un montant de 40$ à l’ACPS afin qu’ils traitent notre demande.

À noter : le coût de la formation de chute libre et des sauts d’entraînement peut varier d’une école à l’autre.


ACPS
Une fois le brevet solo acquis, nous devons devenir membre en règle de l’Association Canadienne de Parachutisme Sportif, ce qui coûte 85$ renouvelable chaque année.

Parachute
Le coût d’un parachute varie énormément en fonction de son âge, son usure, ses options (rembourré, poignées en tissus, etc.). Dans le milieu on compare cela à une voilure ; il y a énormément de modèles, d’années, d’options, on trouve des voitures de tous les prix! Règle générale, si on se cherche un bon équipement usagé, on doit prévoir environ 3000$ (harnais, voilure principale et voilure de réserve). Un équipement neuf, quant à lui, peut varier de 6000$ à 10 000$. Dans les deux cas, on doit prévoir l’achat du dispositif d’activation automatique (DAA). Pour la voilure, les prix varient selon les fabriquants mais il faut prévoir entre 2000$ et 4000$.


DAA
Il existe deux fabricants majeurs de ces ordinateurs : Cypress et Vigil. Pour un Cypress, on doit prévoir 1400$ et il a une durée de vie de 12 ans. On doit l’envoyer à l’inspection tous les 4 ans et donc déboursé un autre 250$ chaque fois. Vigil, pour sa part, coûte 1700$, a une durée de vie de 20 ans et n’exige aucun entretient.

Combinaison de sauts
Une combinaison de saut peut s’acheter usagé aussi mais il faut faire attention parce que souvent elle n’est pas de notre taille. Une combinaison usagée se détaille entre 100$ et 300$ alors que fait sur mesure on doit prévoir entre 600$ et 900$.


Casque
Nous avons vu dans un autre billet qu’il existe deux sortes de casques les plus souvent utilisés. Le casque avec le visage ouvert se vend 130$ alors que le full face est plutôt 250$. On peut aussi les trouver usagés mais le prix ne diffère pas beaucoup et on doit en plus prévoir les coûts de transport donc ce n’est pas avantageux.

Altimètre
Les trois types d’altimètre ont des prix très différents les uns des autres. D’abord, l’altimètre le plus populaire et le moins cher est le Galaxie et il se vend 150$. L’Alti-Track se vend 350$ alors que le Neptune est plutôt autour de 250$. C’est très dispendieux mais essentiel! Encore une fois, dans le usagé on peut prévoir 100$ pour le Galaxie, entre 200$ et 300$ pour l’Alti-Track et environ 200$ pour le Neptune.


Altison
L’altison est moins dispendieux que l’altimètre Galaxie, il se détaille au coût de 140$ donc on peut facilement le trouver autour de 100$ usagé.

Lunettes
Enfin un répis! Les lunettes de sauts coûtent environ 15$. À ce prix, nous en avons tous au moins 2 paires!

Bien que les deux premières années soient les plus coûteuses, il ne reste pas moins qu’une fois que notre équipement est acheté le sport est plus accessible. Un saut en solo incluant une location d’équipement coûte 65$ taxes incluses alors que sans la location on doit prévoir 34$ taxes incluses. À ce prix, ce n’est plus cher qu’un autre sport mais au combien plus exitant!


Pour trouver de l’équipement usager, on peut aller visiter le site suivant :
http://www.dropzone.com/cgi-bin/classifieds/page.cgi?d=1

Pour l’équipement neuf, on doit aller directement sur le site des fabricants :
Harnais : http://www.miragesys.com/
Combinaison de sauts : http://www.verticalsuits.com/
Voilure : http://www.performancedesigns.com/

mercredi 24 février 2010

Sécurité




Le parachutisme est un sport à haut risque qui requiert des règles de sécurité sévères. Tous les parachutistes doivent se soumettre à ces règles, sans quoi ils se verront interdire de sauter.

ACPS
D’abord, nous devons absolument être membre en règle de l’Association Canadienne de Parachutisme Sportif (ACPS). L’objectif primordial de l’ACPS consiste à promouvoir la sécurité du parachutisme sportif et à en faire partager les joies dans un esprit de coopération et de respect des règlements et recommandations qui nous sont imposés.

DAA
Le dispositif d’activation automatique (DAA) est un petit ordinateur installé dans le harnais et qui est connecté avec le parachute de réserve. Le DAA calcule à quelle altitude nous sommes et à quelle vitesse nous descendons et si, à environ 900 pieds, il calcule que nous sommes encore en chute libre, il ouvre le parachute de réserve. Si nous avons un problème avec l’ouverture de notre parachute principal, que nous perdons la notion de l’altitude, que nous perdons connaissance en chute libre pour n’importe quelle raison, le DAA ouvrira le parachute de réserve dans que nous ayons à faire de manipulation. Attention : nous ne devons pas omettre de l’ouvrir à chaque début de journée!


Parachute de réserve
Le parachute de réserve doit obligatoirement être plié à tous les 6 mois par une personne spécialement qualifié pour le faire, un gréeur. Le gréeur aère la voile, l’inspecte et la replie. Il signe ensuite un papier qui est en tout temps dans notre harnais qui indique la date à laquelle le parachute de réserve a été plié. Lorsqu’on désire aller faire un saut, les propriétaires de l’école de parachute exigent cette carte.

Inspection de l’équipement
Avant chaque saut, le parachutiste inspecte son équipement afin de s’assurer que les goupilles de fermeture sont toujours bien en place, que l’extracteur est toujours bien rentré dans sa pochette, que le DAA est ouvert. Puisque nous laissons toujours notre équipement quelque part entre les sauts, on ne peut pas prendre pour acquis qu’il n’a pas été touché ou accroché par quelqu’un. Nous faisons toujours l’inspection au cas où. Une fois prêts pour le saut, nous faisons une autre inspection avant d’entrer dans l’avion. Finalement, quelques minutes avant l’ouverture de la porte, nous demandons à un collègue de revérifier les goupilles afin de s’assurer qu’elles n’ont pas bougées lors de la montée en avion. Chaque parachutiste est responsable de sa sécurité, mais nos collègues ont aussi la responsabilité de vérifié ses pairs. Aucune négligence n’est tolérée.



Plusieurs autres règles de sécurité sont à suivre, telles que respecter le sens prédéfini des atterrissages, l’éloignement des autres parachutistes en vol (track), respecter le délai et l’ordre de sortie de l’avion, avoir un équipement complet de bonne qualité et conforme, ne pas aller outre les privilèges accordés selon son brevet, etc. Vous pouvez les consultez sur le lien suivant : http://www.cspa.ca/fr/pim/PIM1-fr.pdf



De nombreuses informations sur la sécurité sont aussi disponibles sur :


Contrôle sous voilure



Il existe plusieurs façon de diriger une voilure : avec les poignées de contrôle, les élévateurs avant et les élévateurs arrière. Voici les caractéristiques de chacun.

Poignées de contrôle
Les poignées de contrôle sont situées sur les élévateurs arrière et servent de freins de déploiement. Lorsque les freins ont été relâchés, ils servent à diriger la voilure. Pour effectuer un virage à gauche, on applique une pression plus ou moins grande sur la poignée de gauche ce qui entraînera un virage plus ou moins prononcé à gauche. Même chose pour un virage à droite. Pour freiner complètement la voilure, on applique une pression plus ou moins grande simultanément sur les deux poignées. Lorsque la voilure est déployée, on doit prendre les poignées de contrôle et défreiner. Ce la consiste à prendre les poignées, des descendre simultanément jusqu’aux hanches. On peut maintenant piloter notre voilure jusqu’au sol.




Élévateurs arrière
Un virage aux élévateurs arrière s’exécute en abaissant un des élévateurs arrière. On doit lever le bras le plus haut possible, saisir l’élévateur d’une main et tirer fermement vers le bas. Abaisser l’élévateur exige plus de force que tirer la poignée de contrôle. La raison est que l’élévateur est rattaché à une plus grande section de la voilure (environ un quart de la voilure). Nous utilisons cette technique pour éviter une voilure qui approche puisqu’on peut utiliser la manœuvre plus rapidement que de prendre les poignées, défreiner et ensuite manœuvrer. On peut aussi utiliser cette technique si on ne peut pas relâcher le frein ou si une suspente de contrôle s’est brisée durant le déploiement de la voilure.

Élévateurs avant
Pour exécuter un virage aux élévateurs avant, on tire et abaisse un élévateur avant. Encore une fois, on lève le bras le plus haut possible, saisie l’élévateur d’une main et tire fermement vers le bas. Tirer l’élévateur avant demande encore plus de force que tirer l’élévateur arrière. C’est simplement parce que l’élévateur avant est rattaché à une grande section de la voilure qui supporte généralement un plus gros poids suspendu que l’élévateur arrière. Nous faisons ainsi un virage en piqué qui augmentera de façon remarquable notre vitesse de descente. C’est pourquoi ce type de virage doit se faire à plus de 1 200 pieds d’altitude sinon nous courons le risque de faire déclencher notre dispositif d’activation automatique. Nous l’utilisons aussi pour éviter une autre voilure à l’ouverture. Les experts utiliserons ce type de virage à basse altitude pour augmenter leur vitesse pour faire swoop, c’est-à-dire, longer le sol sur plusieurs mètres avant de freiner complètement la voilure.


Pour mieux comprendre ce qu'est un swoop, voici un vidéo où plusieurs parachutistes expérimentés en font un sur l'eau. Sachez qu'on peut le faire aussi au-dessus du sol.


jeudi 18 février 2010

Les Brevets

Lorsque l’on veut progresser dans le sport et acquérir des privilèges, on doit aller chercher des brevets. Voici un survol des exigences et privilèges de chacun des brevets.

Certificat solo

Prérequis

- Un saut en chute libre avec un délai de plus de 30 secondes.
- Un saut en chute libre de 5 secondes à une altitude de 4000 pieds.
- Avoir effectué un virage de 360o à droite et à gauche sur le ventre.
- Avoir effectué une sortie instable et ensuite se retourner sur le ventre.
- Avoir accumulé 10 sauts totalisant un minimum de 3 minutes de chute libre (PAC).
- Avoir exécuté un virage aux élévateurs arrière.
- Réussir l’examen écrit avec une note minimale de 80%.


Privilèges

- Détenir un certificat solo.
- Participer à un saut d’entraînement avec un entraîneur 2.


Brevet A
Prérequis

- Dans un même saut, effectuer un salto arrière, avant et un tonneau.
- 10 atterrissages sans assistance à moins de 30 m de la cible.
- Effectuer les 5 sauts requis pour l’annotation de vol relatif (VR) à 2.
- Sous voilure, effectuer un virage de 360o aux élévateurs avants, arrières, freinage avec les élévateurs arrière, virage à 180o dans les deux directions.
- 25 sauts et 10 minutes de chute libre.
- Réussir l’examen écrit avec une note minimale de 80%.


Privilèges

- Participer à des VR2 avec un détenteur de brevet B.
- Participer à des sauts de nuit et à l’eau.
- Signer les carnets de sauts des autres parachutistes.
- Participer aux compétitions nationales et provinciales.


Brevet B
Prérequis

- 15 atterrissage autoguidés à moins de 15 m de la cible.
- 15 sauts en duo depuis le brevet A.
- Avoir réussi, en moins de 16 secondes, un virage à droite, à gauche, un salto avant, arrière, un tonneau droit et gauche.
- Démontrer le contrôle sous voilure.
- Effectuer 3 sauts d’évaluation pour obtenir l’annotation de sauts en groupe.
- 50 sauts et 30 minutes de chute libre.
- Réussir l’examen écrit avec une note minimale de 80%.


Privilèges

- Participer à du vol relatif en groupe.
- Participer au cours d’Entraîneur 1.
- Participer au cours d’instructeur largueur et instructeur en classe.
- Participer au cours de gréer A.


Brevet C
Prérequis

- 25 atterrissages debout autoguidés à moins de 10 m de la cible.
- 100 sauts en VR, dont 25 sauts en VR4 ou plus.
- Démontrer une séparation horizontale efficace (track).
- Compléter 2 séries d’exercices précis et complexes.
- 200 sauts et 60 minutes de chute libre.
- Réussir l’examen écrit avec une note minimale de 80%.


Privilèges

- Se qualifier pour devenir conseiller en sécurité de la zone de saut
- Participer au cours d’Entraîneur 2
- Appliquer pour le brevet de saut de démonstration


Brevet D
Prérequis

- 10 atterrissage debout consécutifs et planifiés à moins de 5 m de la cible.
- Compléter 2 séries d’exercices précis et complexes.
- Avoir participé à une compétition nationale.
- Avoir cumulé 500 sauts et 180 minutes (3h) de chute libre.
- Réussir l’examen écrit avec une note minimum de 80%.


Privilèges

- Choisir de ne pas porter de casque avec l’accord de l’école.


Il est aussi possible d’acquérir plusieurs certifications telles que Instructeur largueur, Instructeur en classe, Instructeur PAC, Directeur de cours, Inspecteur de carnet de sauts, Instructeur radio, etc. Si vous voulez en connaître plus sur les certifications, je vous suggère de consulter le document suivant :

http://www.cspa.ca/fr/pim/PIM1-fr.pdf
Les accessoires


Outre notre combinaison de sauts et notre parachute, d’autres accessoires sont essentiels pour effectuer un saut.


Casque
Tous les parachutistes sont dans l’obligation de porter un casque lors d’un saut. Il y a deux types de casque utilisés : le casque «normal» et le full face. On choisit notre casque en fonction de nos goûts et de notre confort. Généralement les gens qui vont du vol relatif portent un full face pour ne pas recevoir de coup de pied dans le visage lors de l’exécution des mouvements, alors les gens qui font du freefly ne portent pas de type de casque pour avoir un meilleur visuel.



Altimètre
L’altimètre est aussi un accessoire crucial pour le parachutisme puisqu’il indique à quelle hauteur nous sommes dans le ciel. C’ est sur cet instrument que nous nous fions pour ouvrir notre parachute à la bonne hauteur. Nous le vérifions toujours au sol avant l’embarquement afin de s’assurer qu’il est bien à zéro. Il existe des altimètres à aiguille, nommé Galaxie qui est le plus populaire. Pour les plus avancés on a l’altimètre à aiguille qui calcule le temps de chute libre en fonction de la hauteur de largage et celle de l’ouverture et fait la compilation du nombre de sauts. C’est le Alti-Track. Finalement, le Neptune est un altimètre digital qui offre les mêmes avantage que l’Alti-Track en plus d’avoir un altison intégré.



Altison
L’altison est un altimètre sonore que l’on insère dans notre casque. Au sol, on le programme pour qu’il émette un son aigu à la hauteur que nous désirons ouvrir notre parachute. Certains offrent trois sonneries : la première indique la hauteur à laquelle nous voulons nous éloigner des autres parachutistes, la deuxième indique la hauteur à laquelle nous voulons ouvrir notre parachute et finalement, la troisième indique la hauteur à laquelle le parachute se doit d’être ouvert sans quoi il est temps de déployer le parachute de réserve.


Lunettes
En raison de la vitesse à laquelle on descend, les lunettes sont nécessaire sans quoi on vient les yeux pleins d’eau et on voit tout simplement rien! Les lunettes doivent également avoir une corde qui relie les branchent sinon nous les perdront en vol.

Carnet de saut
Tous les parachutistes sont tenus de remplir un carnet de saut dans lequel on y inscrit notre nombre de saut, notre temps de chute libre accumulé, l’avion duquel nous avons sauté, le type d’équipement. Le carnet de saut est la preuve de l’expérience que nous avons acquise puisque chaque saut doit être signé par un autre parachutiste. Le carnet de saut nous permet donc d’acquérir des brevets qui eux nous sommes des privilèges. J’en parlerai davantage dans mon prochain billet.


Ceinture de plomb
La ceinture de plomb ou la veste de plomb permet au parachutiste d’augmenter sa vitesse en chute libre. Cela nous aide à être au même niveau que les autres et nous aide dans l’exécution de nos mouvements. Cet accessoire est utilisé par les caméramans et les parachutistes qui font du vol relatif. En freefly, on travaille différemment notre corps pour augmenter notre taux de chute.

jeudi 11 février 2010

Combinaisons de sauts

Il existe plusieurs modèles de combinaisons de sauts en fonction de la discipline que nous pratiquons. Si nous désirons augmenter notre taux de chute, nous opterons pour une combinaison fabriquée d’un tissu non poreux comme le nylon. Au contraire, si nous désirons ralentir notre taux de chute, nous opterons pour une combinaison fabriquée d’un tissu poreux comme le coton.

Vol relatif
Lorsque l’on fait du vol relatif (descente sur le ventre à plusieurs), il est essentiel de retrouver sur la combinaison de sauts des grips. Ces grips sont situées sur le haut des bras et sur le bas des jambes. Lorsque nous effectuons des figures dans le ciel, ce sont après ces grips que nous tenons, nous ne touchons donc pas directement l’autre. À la vitesse où l’on descend (environ 150 km/h), il serait difficile de tenir seulement le tissu de la combinaison, elles sont donc essentielles à la discipline.

De plus, les combinaisons de vol relatif ont des booties, soit du tissu qui relie le genou au soulier et qui recouvre ce dernier. Cela nous permet d’être plus performant dans le ciel puisque nous augmentons notre surface de contact avec le vent. Ayant toujours les pieds pointés afin que le tissu soit bien tendu, le moindre mouvement des jambes nous permet de nous déplacer et donc, augmente la vitesse d’exécution des mouvements.



Freefly
Lorsque nous faisons du freefly (chute en position assise ou tête en bas), les grips ne sont pas nécessaires puisque les contacts dans le ciel se font directement avec le parachutiste plutôt qu’avec sa combinaison de saut. Les booties sont aussi inutiles puisque la position du parachutiste n’est pas sur le ventre et donc il effectue ses déplacements à l’aide de ses pieds et de son bassin. Ce type de combinaison est généralement plus serré au niveau des chevilles afin d’éviter que le vent entre dans la combinaison lors de la chute assis, causant ainsi de l’instabilité.



Wing Suit
La wing suit est une discipline en soit. Il s’agit d’une combinaison de sauts où les bras et les jambes sont palmés. Puisque le parachutisme augmente de façon significative son contact avec le vent, il hausse de beaucoup son temps de chute libre ainsi que la distance qu’il peut parcourir dans le ciel. En effet, ils sont toujours les derniers à sortir de l’avion et sont largués plus d’un kilomètre plus loin que les autres. En comparaison, un parachutisme sans wing suit aura une chute libre d’environ 1 minutes alors que celui avec une wing suit aura une chute libre de plus de 2 minutes.



Caméraman
La combinaison du caméraman ressemble beaucoup à celle du freefly, mais avec des ailes. Les ailes relient le poignet à la hanche du parachutiste. Elles sont moins tendues que celles de la wing suit puisqu’il ne l’utilise pas pour augmenter son temps vol en chute libre mais bien pour réduire la vitesse de sa chute lorsque le client tandem est léger. Certains caméramans opteront pour les booties mais la majorité préfèrent ne pas en avoir. Souvent à la course entre les sauts, ils ne veulent pas s’encombrer d’un élément de plus à penser.



Membres